samedi 17 novembre 2012

Arlette et les haricots magiques

Faire germer un haricot. Cela fait partie de mes obsessions. Je me souviens de ces moments magiques à l'école primaire, lorsque les germes sortaient dans le coton hydrophile. Ces observations quotidiennes, la course avec les copines. La chance de voir tout le monde sur le pied d'égalité du hasard. Pour une fois, même les cancres avérés avaient leur chance. Pour une fois, pauvres, riches, pouilleux, fils de pilier de bistrot, de commère du marché, de la directrice partaient nantis des mêmes chances.
Puis, est venue ma rencontre avec Sempé et Gosciny. La maman du petit Nicolas lui propose, pour s'occuper alors qu'elle a une tonne de choses à faire dans la maison -le sacro-saint ménage- de faire germer un haricot. Une de mes histoires préférées, (avec Clotaire a des lunettes, et la photo de classe). Puisqu'on a lu à deux voix et quatre mains...puisque dans la famille, un de tes frères a été un germeur de haricot émérite, jusqu'à obtenir à son tour des bébés haricots en pot, je t'ai proposé de faire germer des haricots.
 Avec beaucoup d'humour, on s'est amusés à aller soulever le tissu humide toutes les 5 minutes. Bien sûr, cela n'amusait que nous...Et puis, je t'ai donné le choix: repiquage dans un substrat neutre de tourbe et sable, ou continuer dans le tissu? Tu as préféré le tissu, j'ai choisi le repiquage.
En bonne mère pédagogue, je te fais part ici des avancées de nos cultures. Visiblement, le substrat, même neutre, est plus favorable...
Rendez-vous...dans quelques jours!
Love. Maman.

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