mardi 30 avril 2013

Arlette fait ses courses


La plaque de chasse. 61€...quasi autant que le "receveur".

L'heure des devoirs


Arlette dit Adieu à ses Rondini

Trouées, usées jusqu'à la corde, je leur ai dit Adieu ce soir, vers 19h. Il faisait doux. A la faveur d'une bouffée de courage. Un geste symbolique, qui signe la fin d'une époque. Je n'avais jamais connu pareille symbiose avec une paire de chaussures. L'entente parfaite. Un jour peut-être...je les remplacerai. Elles me manquent déjà.
Un été sans tropéziennes argentées...peut-être le premier d'une longue série.

lundi 29 avril 2013

Arlette, un homme et une femme.

Un homme et une femme. Chabadabada.

Non, je ne l'avais jamais vu. Entendu parler, oui. Appris par coeur le monologue de Trintignant imaginant son arrivée à Paris chez elle, inséré dans une chanson, un album dont le titre va me revenir.

Hier, c'était dimanche. Un dimanche pluvieux de fin de vacances, au lendemain d'une soirée qui nous avait vu nous coucher tard. Il a dit "j'ai envie de passer la journée dans tes bras, au chaud".
On s'est allongés. Il a cherché un film. A choisi celui-là. C'est lui qui a la haute main sur notre base cinématographique. Et j'aime ça. J'aime qu'il choisisse ce qu'il a envie de me montrer. Ce qu'il a envie que nous regardions ensemble. Sous ses allures de mec masculin, une sensibilité extraordinaire, et surtout cette attention à l'autre (moi! chic alors!), cette préoccupation de lui faire plaisir qui me cloue, tant elle prend une forme délicate et discrète.
Il nous a fallu l'après-midi et la soirée pou venir à bout d'un homme et une femme. Des retours en arrière pour raisons diverses, assoupissements, rêveries, au creux de lui...La météo du film à l'unisson du ciel de la Riviera.
J'ai zappé le nom de l'acteur principal dans le générique et vers la moitié du film, ai remarqué que ce Jean-louis avait vraiment des faux airs à Trintignant jeune, tu sais comme dans ce très vieux film de Rohmer où il était ingénieur chez Michelin. Evidemment.
Et j'ai été séduite. Par la délicatesse du ton. Le rythme du film. Est-ce l'effet d'une époque? Cette délicieuse manière de prendre le temps? De dérouler l'histoire sans coups de théâtre, rebondissements à outrance?

Un homme et une femme, c'est aussi en un seul film, des scènes qui ont compté dans une vie, et qui remontent à la surface, là, rejouées par d'autres sur l'écran. Rejouées avant que d'avoir été jouées. Cette étreinte tourbillonnante où l'on perd dans les bras d'un homme, la notion du temps, de l'espace et des convenances. Cet homme qui vous attend à la descente du train, sans mot dire. Et tout ce qu'une première vision a laissé passer de détails qui aux suivantes prendront de l'importance.

Et ce monologue, "je vais dans un café, ho non, je vais chez elle, une femme belle qui vous envoie un télégramme..." HELP! Qui l'a utilisé? Barbara Carlotti? Biolay? Qui???

Conversation automobile: quand Bambin compte

Mon chaton, samedi prochain, à midi, on ira chercher Gauthier à la sortie de son DS et je vous emmène chez Grand-père et Grand-mère.
Ha, ben, non, c'est pas possible, samedi, il y a Ferdinand.
Oui, mais Ferdinand, tu le vois une semaine sur deux, GP et GM, non.
Ha, non, c'est pas une semaine sur deux. C'est que du mercredi soir au mardi matin. Sa maman, elle a un jour de plus! C'est pas juste!
Mon chéri, tu sais, moi, je suis une maman, je sais combien c'est important d'avoir son enfant près de soi, et même si ça te ferait plaisir d'avoir Ferdinand un jour de plus, c'est comme ça. Je ne peux pas souhaiter priver une maman de son enfant.
Oui, mais la maman de Ferdinand, elle est méchante avec nous. Alors!
Alors, on explique que oui, la maman veut se venger, qu'elle est malheureuse d'avoir perdu son mari, mais que ça, c'est des histoires de grands et que c'est pas une raison pour lui faire encore plus de mal en essayant de la priver de son enfant. Nous, on les aime les enfants. On ne veut pas s'en servir pour faire du mal aux autres adultes. On ne veut pas non plus faire de mal aux autres adultes. Ils s'en font déjà assez tout seuls...
Et là, la petite voix qui calcule...Oui, toi, c'est 3 ans que tu as été privée de moi. Et même qu'aux vacances de Noël, je pouvais t'avoir qu'une semaine!

Parfois, on pense que les petits n'ont pas la notion du temps. Que celle-ci ne s'installe que vers 14 ans. Pourtant, chaque journée où il a été privé de maman a compté cruellement pour cet enfant. Chaque jour, il me dit, avec ses mots, le bonheur que nous soyons enfin ensemble.
Jamais il ne parle de ceux qui en ont fait un orphelin.
Jamais il n'évoque ni ne réclame les geôliers de ces années noires, uniquement éclairées par les vacances scolaires et mes visites toutes les 3 semaines.
Ce matin, pourtant, " j'aimerais reparler à mes copains d'avant". Parce que Eloi ne m'a toujours pas donné la carte Pokémon qu'il me doit. Plus une info sur Minecraft à transmettre à un autre petit garçon.

vendredi 26 avril 2013

Arlette et les marques latinas

Un statut s'affiche sur mon fb: la nouvelle pub Desigual est arrivée.
Je me souviens de ma première rencontre avec la marque. Un corner aux Galeries Lafayette alors que je cherchais Gaastra.
J'ai pris les couleurs en pleine figure, à vomir. Une agression en règle.
Au secours! Bodie and Fou. A moi, le Comptoir et Tara. HELP!

jeudi 25 avril 2013

Arlette et les empreintes carbone

C'est une toute petite fille. A peine 10 kilos de vie, mais déjà des tonnes de carbone à son actif. Du trampoline Ultra-fit, à la maison-pou-jouer-dedans, en passant par le tracteur à pédales, la balançoire rose Barbie, les ballons sauteurs, la piscine gonflable, le tricycle, le set de tennis au bout d'un mât...
Je souris en comparant avec Bambin qui joue aux cailloux, et se fabrique un iphone avec un morceau de carrelage récupéré sur le chantier.

lundi 22 avril 2013

Ces objets qui nous dessinent

Un coin de table, quelques objets échoués, le quotidien, la vie.
L'appareil photo, un cadeau de fête des mères en 2006, qui m'avait tiré des sanglots inexpliqués. Une paire de lunettes-pour-voir-de-près, parce que c'est l'âge. Une étiquette tombée du cahier de mon Bambin. Le signe qu'il est là, chaque jour. Que je peux lui parler, le jour, la nuit, sans restriction. Sans qu'une       m'injurie du bout de son portable en refusant de me le passer. Sans attendre ces trois longues semaines pour quelques heures de parloir, au bout de 1200 km, à trembler d'arriver trop tard. D'en être privée. Le signe qu'il a enfin tout l'amour dont il avait besoin et qu'on lui refusait.
Une calculatrice publicitaire, de mes années banquière, avant la naissance de Gauthier, mon orphelin aîné.
Et ce mug, acheté entre Ensuès la Redonne et Malo-les-bains, en novembre 1998. Quelques jours avant la naissance d'une petite Constance.

Des objets. Chargés d'histoires.

samedi 20 avril 2013

Arlette et l'homme qui n'aime pas les emmerdes

Il a appuyé sur un bouton, la grille s'est ouverte et le gros 4x4 s'est engagé sous le porche de béton. Dans la cour de l'immeuble il est allé se ranger à sa place. Réservée. J'ai levé le nez vers les étages. Il a beau faire nuit, un centre ville, c'est toujours éclairé. La nuit. A défaut d'autre chose. J'ai dit "on dirait que t'habites au-dessus de la sécu". Il a souri, et l'air surpris a répondu "t'es pas loin. C'est une caisse de prévoyance".
Des voisins pas chiants. Comme les cimetières. Les chats en moins.
D'aussi loin que je me souvienne, cet homme-là a toujours eu un garage.
C'est important un parking. ça évite les emmerdes.
Et lui, les emmerdes, il aime pas.

lundi 15 avril 2013

Lundi 15 avril

La révolte gronde au fond de moi. Je l'écris sur des post en brouillon. La haine fait des dégâts. Sur les enfants. Je la lis dans les yeux de mon fils orphelin. Toutes les valeurs d'honnêteté, de respect et de franchise bafouées. Tout ce mal répandu par vengeance au nom de quoi?
Ecrire. Ecrire. Encore et encore.
Et un jour, le publier.
Tout faire éclater au grand jour.

mardi 9 avril 2013

Ouvreuse en chef

Et voilà. Ils ont choisi une des actrices françaises les plus horripilantes pour faire ouvreuse en chef du festival de Cannes 2013. Z'auraient pu faire appel à une belle fille classe, genre Vanessa, ben non. Une Martine-tête-à-claques.

Bon, ben espérons qu'ils ne se planteront pas trop sur l'affiche...Maryline, c'était bien vu. Difficile de faire mieux...