Pas la brune péroxydée en noir avec la clope. L'autre. La petite blonde avec les sandales plates, les hanches rebondies, mais sans le tatouage qui surmonte la naissance de la raie fessière. C'est con. J'ai beau savoir que tout le monde porte désormais un gribouillis quelque part, quand je vois ça sur une fille mignonne, ça la fait tomber dans la catégorie vulgaire. Parce qu'il a bien fallu, à un moment, soit qu'elle trouve ça joli, soit qu'elle soit désespérée au point de. Les seuls qui me paraissent adaptés, c'est les harley de gros durs à biceps d'acier.
Quand on vous dit Cannes, vous imaginez décapotable, frime, paillettes, plage et Croisette. Hier, je suis descendue à Cannes en train. A 8h15, les rues sont tranquilles. Les touristes à Birkenstock (on est en septembre) ne sont pas encore de sortie. Dans les rues, on croise le petit personnel. Femmes de ménage, livreurs, vendeuses ou employées qui prennent un café avant l'ouverture du bureau ou de leur boutique. La fille blonde qui pourrait être moi a dû elle aussi arriver en train. Elle a pris le temps d'un croissant café verre d'eau, téléphone en main. Elle souriait toute seule aux messages qui lui arrivaient. Vue de face, elle n'était pas si jolie que ça. Mais elle n'avait pas ce pli botoxé au coin de la bouche. Ni le talon de mauvais goût. Juste le tatouage dépareillait. Erreur de jeunesse...
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