J'étais partie pour repiquer un hortensia blanc acheté au supermarché, et qui commençait à flétrir faute de bons soins. En creusant le dernier container visiblement inoccupé, je suis tombée sur une patate. J'avais effectivement tenté une bouture de rosier sur patate, (pourquoi pas, hein?), et je la trouvais drôlement en forme, pour une vieille patate de l'an passé. Puis, une autre, et encore une autre...
Fierté de la mère qui vient de mettre au monde une portée de sextuplés, comme ça, au débotté, alors qu'elle ne s'y attendait pas, j'ai sauté de joie. Mes premières patates!
C'est ça, un jardin. Une somme de bonnes surprises, de la générosité à foison, sans vraiment de contrepartie, et surtout, à des moments où un peu de réconfort gratuit tombe à pic pour combler des trous.
Sans bruit, ni tambour, ni trompette.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, les petites pousses du pot d'à-côté se sont révélées provenir des noyaux plantés là, au cas ou! Vous imaginez? Me voici à la tête d'une douzaine d'arbres fruitiers auto-produits! (ok, le plus dur reste à faire...)
Eh ben, tout ça, ça m'a donné la patate!
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