Parce que toutes les histoires ont une fin. Cette rupture, je ne veux pas la subir, mais en être actrice et l'orchestrer moi-même.
Une semaine que le petit jeune et moi, c'est une affaire qui roule. On s'est lancés dans cette aventure égoïste sur un coup de tête, sans vraiment réfléchir.
ça a été tout feu tout flamme pendant quelques jours. Lui et moi, dans une bulle, idyllique.
Et puis, une première déception. Première lézarde qui laisse augurer. On s'est fait accompagner, par un coach de papier. On a affiché notre histoire aux yeux de tous, sans que personne ne remarque rien.
Et puis, la routine, la conformité et la monotonie ont eu raison. De nous. Insidieusement.
D'abord des petites choses: dîner chacun de son côté, premier signe de rejet, puis des reproches, et le pire, ces non-dits qui empoisonnent silencieusement l'atmosphère, lancinants silences obsédants.
Alors, pour ne pas rentrer plus avant dans la spirale, j'ai décidé de rompre. Solution facile, je l'avoue.
Le déclencheur? Un rêve au goût amer, qui vient de me traverser et me secoue encoure, là, à l'heure où j'écris.
On aura vécu une semaine hors du temps - on fait comme on s'était promis, pas une minute après minuit- (ça c'est pour certains fans qui reconnaîtront les mots d'un grand philosophe populaire qui hantait les scènes des années 80. )
On se sépare avant qu'il ne soit trop tard, comme dit l'expression ridicule. Inutile de le lui annoncer. Il le sait. Il le sent. Et il ne fait rien pour empêcher ça. Rien pour sauver notre histoire.
Dans quelques heures le jour va se lever. J'aurai toute la maîtrise de cette journée pour le tenir au bout d'une ficelle, et décider du moment. Ou pas. Le laisser mariner encore. Ecouter le signal qui viendra du tréfonds de mon dedans. Décider avec quoi je vais lui porter l'estocade.
Un chou-rave, peut-être...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire