Un coup d'oeil par la fenêtre. La corolle délicate d'une fleur d'ipomée, d'un bleu azur délirant se détache sur l'arrête de la restanque. Tuyau, ferrailles, palette de ciment, tonneau, poche de sable...mais une profusion de fleurs, azur et fushia. Des fleurs non domestiques. A l'allure un peu sauvage. Qu'on ne repique pas au garde-à-vous, en rangs d'oignons.
Pour inciter les habitants de certains villages, les municipalités organisent des concours de jardins fleuris. C'est à qui alignera les plus gros dahlias, glaïeuls, bégonias, géraniums-tiges...autant de variétés de "belle-mère" que je ne goûte pas.
Bientôt, à Châteauneuf de Grasse, on fêtera la courge. Dans le village de ma grand-mère, on fêtait l'ail, début septembre. A cette occasion, en plus de l'élection de la "Reine de l'ail", sorte de concours de miss, mais avec les majorettes locales, (la gagnante recevait, outre de nombreux cadeaux, son poids en ail!), le comité des fêtes organisait un concours de vélos fleuris. Je revois les films super8 de mon grand-père, sur lesquels je tiens la vedette aux commandes de mon petit vélo rouge à pneus ballons, des brassées de fleurs sur le guidon et le porte bagage...La déco était l'oeuvre de mon papa. Mais je n'ai aucun souvenir du prix remporté.
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