J'aime regarder les filles...
...qui attendent les bus. Les collégiennes et lycéennes. Elles sont fraîches et jolies. Reliées par deux fils à des petits boîtiers blancs ou roses. Elles portent des "jupes légères", des petites ballerines plates et des shorts très courts. Elles ont de longs cheveux propres et légers.
Quand elles attendent le bus, elles sont seules et naturelles. Elles ont encore l'apparence des enfants qu'elles sont encore. Dénuées de cette arrogance qui les assombrit quand elles se retrouvent en horde à l'entrée du lycée, ou sur les places et les parvis de cinéma.
Comment des assemblages peuvent-ils détruire une apparence aussi ténue? Par quelle magie -noire- les pôles des éléments isolés, si jolis et gracieux, s'inversent-ils avec "l'effet de groupe"?
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