dimanche 4 septembre 2011

Ainsi va la vie à l'Ile Blanche

Ca commence par quelques accords de piano. Une impro qui s'échappe de la maison des enfants. Fils Aîné téléphone en sillonnant les terrasses. IL joue. Je lui glisse un souffle très doux dans le cou. Il cherche ses accords, fredonne une mélodie dans sa tête. Alors, j'en profite: le ménage de la salle de bain des monstres. Etre là, groupie discrète.
C'est la basse maintenant qui sonne dans le salon. Le téléphoneur a raccroché, et traverse à toute vitesse sa guitare à la main. De part et d'autre de la table, ils se regardent, Mon fils ma bataille, je chantonne, Musiiiique, ça c'est vraiment toi, non rien d'autre que toi..;et j'arrête l'eau des pâtes. Il est trop tôt pour interrompre la soirée.

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