mardi 21 juin 2011

Arlette cuisine bio

Sauf que.
Déjà, l'ingrédient est emballé dans un sac en plastique.
Ensuite, traduit dans deux langues européennes dont une utilisée "aux" amériques, ça sent sa velléité d'exportation, donc, son empreinte kérozéno-carbone à plein nez.
Enfin, cuisiner ce truc est un vrai parcours du combattant: trempage, une nuit, cuisson, 45 minutes, bref, de quoi épuiser la bouteille de gaz et la pile du minuteur.

ç'aurait été si simple que le fermier du coin vienne en vache me le livrer à domicile, depuis son sac en jute ( la matière tellement imbibée de pesticides qu'elle fait griller l'herbe sur laquelle on la couche) jusque dans mon saladier en bois d'olivier creusé à la main au coin du feu lors des longues soirées d'hiver.

Et évidemment, comme tout le monde à la maison trouve ça "beûark"...qui c'est qui va 'cor euss' taper tout le ptit épeautre?

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