jeudi 30 août 2012

Arlette et Blanche

Il figurait sur la liste des oeuvres obligatoires pour la 1ère OIB. Sais pas pourquoi, mais Tennessee m'a toujours fascinée. Déjà, à Malo, dans ma cave du 19 rue Foch, avec un groupe d'amis, on répétait "la nuit de l'iguane". Une pièce bizarre avec une fille prénommée Maxine, et cette réplique inoubliable "la chair de l'iguane ressemble fort à celle du poulet".
Rien à voir avec la chanson de Johnny. Moi, j'ai rien de lui. Aucune attirance homo, pas de pipe à la bouche sur une véranda avec moustiquaire. Mais j'aime ses ambiances et ses personnages.
Tout au long de la lecture de cette pièce, c'est le physique de Scarlett qui m'a hanté. Sa préciosité et ses fêlures. Un petit quelque chose de "the little yaya sisterhood". La chaleur stagnante. Les bottles of liquor non prohibées. Cette animalité latente. Les contrastes. La folie dans laquelle on s'enfonce, tout doucement, insidieusement.
Difficile de ne pas penser à des proches...plus ou moins lointains.
Arlette et Blanche. Pas Arlette est Blanche.

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