jeudi 29 novembre 2012

Arlette lit Causette.

Elle aussi. Ma jeune belle-fille, qui a le féminisme parfois exacerbé est passée devant Causette sans réagir. Sans se jeter dessus, le dévorer, et soupirer, "ha! comme c'est bien vrai". De toutes façons, je considère que Causette est une lecture de culture générale destinée aux garçons. J'ai branché mon fiston.

Frank Thilliez: ce que lisent les ados...

Elle adore Frank Thilliez. Alors, hop! Mouflette, voici de quoi te régaler le weekend prochain. Et promis, je ne te le piquerai pas!

En Ka-deau, un titre qui ressemble à une déclinaison russe. Ressemble.

mardi 27 novembre 2012

Arlette fait sa lettre au Père Noël

L'an passé, il a été généreux. 2 cadeaux sous le sapin. Le pistolet à colle dont je rêvais, et que mon mari avait amoureusement choisi, et un couteau en céramique, offert par mon fils (qui a dû être séduit par la blancheur de la lame).
Cette année, je me dis qu'une petite progression serait bienvenue. Surtout au moment de présenter son bilan. Apporter des augmentations de chiffre, c'est toujours bien vu, si on veut être confirmé dans son poste.
Donc, afin qu'aucun de mes désir ne soit ignoré, j'ai décidé de travailler très en amont (26 novembre, ce qui laisse un mois) et de communiquer de manière claire et à la portée de tous, dans un endroit fréquenté par tout le monde, sans parasites pour détourner l'attention.
Voici donc ma lettre. En images...

dimanche 25 novembre 2012

Arlette interdite devant la vitrine de Florence shoes à Opio

Samedi 17h30. La nuit était tombée, je ne pouvais plus jardiner ni transporter de cailloux. L'Homme était endormi devant la télé, entouré de ses enfants, bien éveillés. J'ai retiré mes vêtements de travaux, les lacets durcis par le ciment, me suis rapidement douchée et puis ai sauté dans ma souris pour aller faire quelques courses. Le midi, j'avais eu droit à un "y'a encore plus de bière", suivi de "i restera plus de perrier après cette bouteille", et, ô horreur, le pain de mie manquait depuis deux jours. Cette fois, j'avais trouvé une place devant la boucherie. En allant ranger mon caddie, je suis passée devant la vitrine éclairée de Florence shoes. A l'intérieur de la boutique, un client essayait une paire de chaussures, sous le regard professionnel d'un quarantenaire fashion victim, qui portait The jean, the shoes, et the coupe of chevaux. Près de la caissen une maigrelette platinée machouillait un chewing gum. Elle portait une ceinture métallique, présentait un espace bizarre entre le cuisses moulées par un pantalon noir, et de loin, les placards de fond de teint faisaient ressortir ses queues de rat. L'éclairage m'a interpellé. Cette lumière brillante de vitrine. Pas vue depuis si longtemps...Le côté chaleureux de l'intérieur de la boutique. Les chaussures, en vitrine, surtout ces bleu et noir, dont le cuir donnait envie de les caresser, les respirer, les essayer...
J'ai tout à coup réalisé que ça faisait des lustres que je n'avais pas fait de "shopping". Léché de vraie vitrine. Acheté un truc prodigieusement inutile et pas réfléchi. Autre chose que de la nourriture ou des outils et des matériaux. Un an? deux? peut-être plus encore...
En être réduite à rêver devant Florence Shoes...

vendredi 23 novembre 2012

Je t'écris

Puisqu'on ne peut pas communiquer hors de nos rendez-vous mensuels, je t'écris. Tout au long d'une journée, j'ai mille petites choses à te dire. Le petit robot que Ferdinand a fabriqué, et qu'il avait oublié hier matin dans la voiture. Il l'a empoché ce matin, dans sa nouvelle veste douce. Ils ont reçu tous les trois une veste à zip et capuche. On dirait le "rhabillage" de rentrée d'une grand-mère. Bien sûr, ce ne sont pas mes goûts... Hier, je suis montée jardiner dans la restanque. J'ai planté un plumbago derrière le mur de pierre, juste en face de la porte d'entrée. C'est un pied que j'ai récupéré au bord d'un chemin, un marcottage naturel d'un gros buisson. J'en ai mis un autre le long de la maison des enfants. J'ai bon espoir qu'ils reprennent, puisqu'ils avaient des racines! J'en ai aussi fait des boutures, et cette fois, j'ai fait deux types de substrat. Les livres de jardinage ne disent pas tous la même chose, alors...J'ai aussi bouturé crâne d'oeuf, grâce aux petites branches que tu avais coupées. Ce serait rigolo qu'elles prennent! On aurait toute une famille de crâne d'oeuf dans le jardin! En attendant, j'arrose crâne d'oeuf avec l'eau de cuisson des légumes. Pour lui donner des vitamines...Je crois que les santolines que j'ai bouturées directement dans la terre de la restanque ont pris. Je vais les entretenir, et au printemps, on verra comment les repiquer ailleurs. Le rosier de Mme B., le Pierre de Ronsard a l'air d'avoir repris correctement lui aussi. tu vois, ce que j'adore dans ce jardin, c'est que chaque plante a une histoire. Derrière son nom, on peut nommer la personne qui nous l'a donnée, ou bien l'endroit d'où elle provient. Comme tes doudous! Pour chacun, je me souviens de la personne qui te les a offerts. Au fait, tu sais que j'ai retrouvé Lapin? Il a été lavé, et il trône dans mon étagère à vêtements. Il surveille les tee-shirts.
J'ai commencé aussi à récupérer des tas d'emballages vides pour mes semis et boutures. ça énerve un peu Fabrice, parce qu'il faut stocker tout ça et qu'il préférerait faire place nette en jetant tout à la poubelle. Pour moi, c'est presque un déchirement de jeter tous ces contenants qui coûtent si cher (à la planète) à produire! Hier, j'ai encore déplacé un chargement de cailloux que le terrassier a apporté. Chaque matin, je me lève avec l'impression d'avoir 100 ans. En ce moment, j'écoute "L'enfant Allemand" dans mon téléphone, en jardinant et en "faisant" du cailloux. Et dans la voiture qui emmène les garçons à l'école le matin, on a "zazie dans le métro". Tu vas adorer...
Je t'aime mon chéri. Vivement vendredi soir prochain...;)
Maman.

dimanche 18 novembre 2012

Moments de bonheur intense


Il est des moments magiques dans la vie. Des moments suspendus, hors du temps, où l’on ne fait qu’un avec l’autre, où la symbiose est si parfaite qu’on ne voit plus les frontières. Deux jours où chaque regard est chargé d’amour, chaque parole, un trait de miel, des sourires spontanés, des mots doux et choisis, rien du nunuche, non, juste un certain regard, une certaine manière de présenter le seau de béton à l’autre, de devancer son geste pour lui éviter la peine. Prendre le temps de poser sa pelle une minute pour rêver épaule contre épaule, à la douceur de l’espace que l’on aménage ensemble. Partager les moments plus difficiles. Les mauvaises nouvelles, les mauvaises surprises et les coups bas. Mettre ses angoisses de côté, consulter l’autre, s’écouter, décider ensemble. Goûter chaque minute, ces petits repos volés au soleil, à avaler un sandwiche entre deux tournées de béton, deux brouettes de cailloux. S’offrir des cadeaux. Oh, pas des cadeaux commerciaux ! Des petites attentions…lui transporter ses agglos, lui nettoyer ses outils…Lui parler de ce qui la fait rêver, un rosier ici, un framboisier là, quand bien même on s’en fiche un peu et qu’on est plutôt préoccupé par un branchement électrique…Faire vivre et surgir la magie dans les mots, les gestes et les regards. Regarder attendri ses magazines étalés, se souvenir de ces moments qu’on passait à deux, tête contre tête, penchés sur les pages, une tartine à la main.
Ne plus dire moi, juste penser nous.

samedi 17 novembre 2012

Arlette et la liberté en Cage


Page 42. Un article sur John Cage. Tiens, un nom qui ne m'est pas inconnu. Acteur? Nicholas. Essaye encore: réalisateur? non. Compositeur. Un physique sur la photo choisie par le journaliste, de l'américain dingue comme je les imagine. A la lecture de l'article, mes yeux bafouille. Je lis Arnold Scwarzenegger à la place d'Arnold Schoenberg (et encore, j'ai hésité avec Schwarzenberg). Et puis tout se recale. Les dates, les époques...On cite Duchamp, Boulez, Messiaen, et ouf, je retrouve mes repères. "Marques" est un mot que je déteste. Trouver ses marques. Ridicule. Comme si on se baladait avec un pot de peinture et qu'on splashait des points ici et là...
Et puis, à la lecture de la vie de ce singulier personnage (4minutes33 de silence au piano, pour mieux écouter les bruits de la salle), cet expérimentateur fou, qui prépare son piano en y glissant des vis, des écrous et du cognac, je me suis demandé si le John Cage de la série Ally MacBeal avait reçu son nom au hasard.
Qu'en pensez-vous?

Arlette lit des Télérama de seconde main

Quand Marc vient jouer de la musique à la maison, il apporte un stock de Télérama d'occasion. Pour moi, ce sont les meilleurs. Ils ont déjà servi, on ^peut ne pas les lire, les griffonner, les laisser traîner dehors sans craindre l'humidité du soir, et ils comblent mes crises de boulimie culturelle.
Le num 3271. Un bon cru.
Lucchini. Et cet excellent article sur Les Cathos de Gauche.
Un partage.Chantal Delsol (une philosophe) " une pensée se juge aux fruits qu'elle porte. Les catholiques de gauche n'ont pas transmis à leurs enfants: tout s'est effondré derrière eux".
Les catholiques de gauche. Cette génération en retraite aujourd'hui. A l'abri du besoin. Qui a "fait" mai 68, part en voyage, visite ses petits enfants quand ça l'arrange. Enfants de l'après-guerre, qui a milité dans un monde de croissance, d'espoir, qui n'a pas connu le chômage, qui a pu vivre pour défendre ses idées...Qui dit "la JEC", "la JOC" avec nostalgie, comme on se remémore des bons moments après les cours, à St Germain, ou en province...
Et dont les enfants ne connaissent même pas le Notre Père par coeur.

Arlette et son mange-disque

C'est le dernier livre audio que j'ai lu. Beurk. Déjà, la voix. Celle d'une nana qui doit fumer ses 3 paquets de gitanes (maïs) par jour depuis au moins 50 ans.
Et puis, l'histoire, un peu cousue de fil blanc, la traduction, plutôt pas terrible. ça se passe en Ecosse, il y a de la neige, un labo de biologie vient d'être cambriolé par le fils du patron, ils ont piqué un virus mortel...Peut-être ce livre a-t-il été commandé pour écluser les budgets restants suite à H1N1?
En tous cas, n'y allez pas.

En revanche, je viens de découvrir ceci: http://www.litteratureaudio.com
Un site de téléchargement gratuit et LEGAL de livres audio. Une plateforme de partage, aussi, puisque chacun peut y contribuer. Quand je vois à quelle vitesse ma vue se dégrade, quand je vois combien il devient difficile de mettre un bouquin entre les écouteurs des ipods, je me dis que le livre audio est peut-être une solution pour continuer à rêver.
Autrement qu'en visitant les boutiques virtuelles.

Arlette a la nostalgie de la prune

En triant des papiers, j'ai retrouvé ma prune à 4 points.
Je fonçait pour filer à l'aéroport. Je ne voulais pas manquer mon avion. C'était pour le retrouver, LUI.

Bientôt 5 ans...

Arlette fait sa pâte de coing

C'est la saison des coings. Ramassés là-haut, dans la montagne, conservés plusieurs jours dans un compotier, pour le plaisir des yeux et pour le délicieux parfum qu'ils exhalent. Quel bonheur de rentrer dans une maison parfumée au...coing!
Ce fruit mal aimé, parce non comestible cru, recèle des merveilles. En gelée, notre Charlotte va se régaler. En pâtes, c'est toute la provence qui surgit tout à coup dans la cuisine!

Arlette écrit des cartes postales


Pour parfaire l'éducation artistique de mon Bambin, je lui partage mes images préférées...

Arlette à la fondation MAEGHT

Je voulais acheter des cartes postales pour toi, mon Bambin. Ecrire, une carte postale, ce n'est pas anodin. Tout compte. Plus que ce qu'on gribouille au dos de la carte, le choix d'icelle, le moment, le lieu, tout ce qui entoure son achat, sa rédaction, le timbre qu'on y colle, tout cela fait partie de la relation postale. Une carte choisie dans un endroit que l'on a eu plaisir à visiter, écrite à une table de bistrot ensoleillée, par exemple devant la mer, ou sur la place des arcades à Valbonne, un autre jour que le vendredi matin, des timbres à "message" - en ce moment, je t'envoie la série des Petit Nicolas!
On a reçu une carte de Mido récemment, représentant une réalisation de Balthar. De très jolies couleurs, un trait agréable et léger. Le genre de carte qu'on conserve, qu'on a envie d'exposer, qui dénote de la personnalité de celle qui l'a choisie. Elle est allée visiter une expo. Certainement un bon moment pour elle. Un voyage à Paris pas anodin, riche de rencontres...Tout comme les cartes d'anniversaire de Grand-mère. Choisies avec soin.
Alors, je suis allée à St Paul, à la Fondation. C'était ta première visite de la fondation, à Pâques 2008, il y a 4 ans. Tu es photographié dans les pattes des bronzes de Giacometti...
Le parc a changé un peu. Regarde. je t'ai rapporté quelques images. On y retournera, aux prochaines vacances...Cette lumière incomparable à travers les pins...


Arlette et les haricots magiques

Faire germer un haricot. Cela fait partie de mes obsessions. Je me souviens de ces moments magiques à l'école primaire, lorsque les germes sortaient dans le coton hydrophile. Ces observations quotidiennes, la course avec les copines. La chance de voir tout le monde sur le pied d'égalité du hasard. Pour une fois, même les cancres avérés avaient leur chance. Pour une fois, pauvres, riches, pouilleux, fils de pilier de bistrot, de commère du marché, de la directrice partaient nantis des mêmes chances.
Puis, est venue ma rencontre avec Sempé et Gosciny. La maman du petit Nicolas lui propose, pour s'occuper alors qu'elle a une tonne de choses à faire dans la maison -le sacro-saint ménage- de faire germer un haricot. Une de mes histoires préférées, (avec Clotaire a des lunettes, et la photo de classe). Puisqu'on a lu à deux voix et quatre mains...puisque dans la famille, un de tes frères a été un germeur de haricot émérite, jusqu'à obtenir à son tour des bébés haricots en pot, je t'ai proposé de faire germer des haricots.
 Avec beaucoup d'humour, on s'est amusés à aller soulever le tissu humide toutes les 5 minutes. Bien sûr, cela n'amusait que nous...Et puis, je t'ai donné le choix: repiquage dans un substrat neutre de tourbe et sable, ou continuer dans le tissu? Tu as préféré le tissu, j'ai choisi le repiquage.
En bonne mère pédagogue, je te fais part ici des avancées de nos cultures. Visiblement, le substrat, même neutre, est plus favorable...
Rendez-vous...dans quelques jours!
Love. Maman.

Arlette, un pot d'amour

C'était un petit pot de terre, décoré par mon Bambin. Il avait dû batailler pour pouvoir me l'offrir, à moi, sa maman. C'était il y a deux ans. Oh, je ne l'avais pas eu tout de suite! Quelques semaines après. Comme un truc qu'on met au rebut. Mais pour moi, c'était plus important que tout.
Alors, je l'ai soignée, sa petite plante. Depuis deux ans, elle n'a jamais manqué d'eau. Le pot devenu trop petit, je lui ai offert une vie nouvelle. De la bonne terre, riche, pour qu'elle y puise ses nutriments. Au lieu de continuer à végéter, elle explose. Elle s'ouvre, grandit, reverdit, fleurit!
Regarde, mon chaton!
Love. Maman.

Arlette et les magazines de déco

Il y a ces petites phrases, lues un jour dans un magazine, sur un mur, quelque part, qui restent. Chez les gens qui soignent leur image, ce sont des maximes célèbres. Des Tu-seras-un-homme-mon-fils, des Un-Roi-sans-divertissement etc...
Chez Arlette, il n'y a pas de filtre social. Juste une disponibilité du coeur, peut-être, un oeil étrange, un mécanisme inconnu et dépourvu de logique qui fait imprimer certains extraits. C'était il y a une trentaine d'années. Mes premières rencontres avec les magazines de déco. Ces magazines chers à Philippe Delerm. Il était question d'ambiance de chambre de jeune. Ici, l'ambiance sportive. Il était noté "elle aime l'extrême et la vie au grand air". Et on apercevait une paire de skis, négligemment appuyée contre un mur, des ballons, raquettes et rollers, savamment disséminés sur le sol. Alors, j'avais trouvé ça terriblement génial. J'ai aussitôt fait le forcing pour rapporter mes skis de la montagne aux vacances suivantes. Et je les ai exposés fièrement entre mon secrétaire et le mur. L'effet était moyen, on ne voyait que les points qui dépassaient du meuble, et puis, si on voulait les voir tout entiers, il fallait se coller contre le radiateur pour regarder dans l'interstice. ça ne facilitait pas non plus le passage de l'aspirateur, une paire de skis à déplacer. Peut-être n'étais-je pas véritablement sportive?
Et puis, sur la page suivante, il y avait l'aventurière. L'aventurière avait des photos de zèbres, genre safari punaisées "à la diable" au dessus de son lit. un sac de voyage ouvert sur le sol, et un appareil photo négligemment abandonné sur la couette. Et le commentaire disait "son appareil photo toujours à portée de main..."
C'est ce petit morceau de commentaire qui s'est imprimé. Souvent j'y repense quand j'entends râler parce "qu'il n'y a même pas un espace libre pour poser le pad pain sur tes 10 m² de plan de travail".
Pas facile tous les jours, de vivre avec une aventurière. Une vraie.

dimanche 11 novembre 2012

Cueillette des olives

C'est chaque fois le même scénario. On sort pour profiter de la douceur du soleil. In capable de rester assis, on se lève, on fait un tour de terrasse, le nez en l'air. Et puis, on sent l'olive qui s'écrase sous les pas. Alors, on se penche pour les ramasser. On n'était pas parti pour, mais, bon, c'est là, juste en passant. Une main, c'est vite rempli, alors, on glisse la première poignée dans la poche, et piqué au jeu, d'olive en olive, une heure plus tard, on y est toujours. Les chaussures un peu crottées. Les petits tas accumulés sur le rebord d'un muret. Les poches pleines.
Et l'impression d'être à sa place. Exactement.

vendredi 9 novembre 2012

Ma collection de boîtes aux lettres

Les boîtes aux lettres, tout comme les portails des propriétés, reflètent la personnalité de leur propriétaire. Avant la normalisation de la poste, avec son format obligatoire, chacun pouvait donner libre cours à sa fantaisie et les résultats étaient à la mesure du mauvais goût des créateurs du dimanche.
Maintenant, les possibilités de se démarquer sont bien plus restreintes, cependant, certains réussissent malgré tout à glisser un peu de poésie dans leurs installation.
Recevoir du courrier, c'est un plaisir qui se perd. Je suis heureuse quand mon fils reçoit de vraies lettres, de ses ami(e)s. Ouvrir la boîte est toujours un moment magique...
Oui, facteur, ça m'aurait bien plu...

vendredi 2 novembre 2012

Arlette bétonne au seau

ô, toi, mon BET préféré, st'eup, dis rien!
Déjà qu'on m'a accusé de charger trop mon demi sac...

Quand souffle le vent du Nord

A la poursuite de l'exploration des auteurs suédois. Un mail faussement dirigé, début d'une relation épistolairo-amoureuse entre un homme et une femme...mariée. Ou comment on peut tomber amoureux d'un mail-friend. Parce que ses mots nous parlent. Parce qu'on se parle. Enfin. Parce que les codes habituels sont renversés. Parce qu'on se comprend avant de s'évaluer visuellement. Parce qu'on a tous ou toutes peut-être, un jour, vécu ça. Parce que, maintenant, on se rencontre de manière virtuelle. Parce qu'il n'y a plus de bals, le samedi soir.
Dans mon mange disque. Dans le pad, en épluchant les patates. Sur le nifon, en montant une mousse de fruits rouges. Dans le Bose, le soir où IL a fait la gueule...

Atrlette fête "Aloine" avec Bambin

Tout le monde est contre, ici. Mais bon...

Amanite Tue-mouche en légo.
Transparence de citrouille.


Déjà...


Et ça se termine par un truc du genre...ça:

Rassurez-vous. Seuls 2 magnets ont droit de cité sur mon frigo.  


Escapade de Toussaint

Tu vois, mon chéri, quand je mourrai, si vous ne savez pas quoi faire de moi, si y'a plus rien à en tirer, ben, mettez-moi là. Au moins, si vous vous sentez obligés de venir de temps en temps poser une pierre sur mes restes, au moins, vous passerez un bon moment.