lundi 10 octobre 2016

Arlette reçoit un colis postal

Nous sommes plusieurs à posséder une clé de boîte aux lettres, mais pourtant, je suis la seule qui a le courage de s'arrêter chaque soir, pour relever le courrier.
Ce vendredi, une surprise!


Enfin...j'ai reconnu l'écriture de maman, et à la consistance molle du paquet, deux possibilités: un vêtement, ou...bien mieux! des plantes à repiquer...


Joliment entourées de raphia et étiquetées. si j'ai conservé les étiquettes, j'ai un peu mélangé au repiquage, faute de temps et de lumière. Il a fallu faire vite, ici le soir tombe tôt, et les fauves étaient affamés...

Démontage du deck de l'île Blanche

un "avant-après" pour le deck...


Chacun met la main à la pâte, surtout les plus jeunes. Justement, ils avaient ressorti les Kapla. En voici taille XXL.













vendredi 7 octobre 2016

Arlette le matin au jardin


Le matin, encore un peu endormie, un mug à la main, je sors. Il fait clair, le soleil se lève, et c'est un moment "béni". Bambin, désormais autonome, est déjà parti pour l'école, et je peux consacrer 30 minutes à musarder dans les plantes. On a bien essayé de me replier dans un espace spécial jardinage "où tu pourras mettre tout ton bazar sans qu'il transforme notre espace de vie en dépotoir". ça marche pas. Inexorablement, les pots remontent. Loin des yeux, le dessèchement guette et frappe.

Petite visite de ce qui me fait craquer (en ce moment)
La bassine en cuivre patiné : j'y ai planté la menthe à mojitos, et un genre de salade, ou alors des blettes?, bref des herbes à manger, mais j'ai oublié quand.


Les basilics qui ont mis du temps à démarrer, et ont peiné tout l'été...




La potion de consoude en cours de macération: remuer chaque jour.


L'orgue à boutures de succulentes.



et comme chaque matin, je replante ce que les sangliers ont ravagé la nuit. Ce matin, j'en ai eu marre, 12 fois que je repiquais mes boutures de vigne, elles sont reparties en pot.




Et c'est décidé, ce weekend, je passe à l'action: auto-formation sur le site de la Sanglière (une mine d'or) et commande dans la foulée. Le pauvre lieutenant de louvèterie, avec qui je bavarde chaque semaine est débordé: 8 communes à lui tout seul, une équipe de bénévoles qui font des journées de 12h, fusil en main, et pas d'espoir que l'épidémie s'arrête. Des hectares de forêt disparaissent au profit de lotissements, et si les promoteurs ont prévu un joli budget pour l'installation du bureau de vente, pas d'enveloppe pour le relogement des habitants existants. Du coup, ils se rabattent sur mes agapanthes. Elles ont résisté à un été hyper chaud, c'est pas leurs coups de groin répétés qui vont en avoir raison, foi d'Arlette.



Ipomée comparée

Une image prise au téléphone, (super résolution, transfert direct sur le laptop, toussa, mais beuark la prise en main, comme l'impression de ne rien pouvoir cadrer ou maîtriser)


Et une prise avec mon bon vieux Canon 10 ans d'âge, que mes mains peuvent empoigner -presque- comme les Fisher-Price de quand nos aînés étaient petits.


La même fleur.


mardi 4 octobre 2016

Arlette cherche le nom de la rose.

Cueillie ce weekend en bouton à 1100m dans le Val de Chalvagne, elle s'est ouverte au Rouret. Qui est-elle? Nombreuses épines, petites et colorées.

samedi 1 octobre 2016

Arlette fait du shopping chez Botanic

Déçue de ne pas avoir trouvé d'épinards au Biocoop, je me suis arrêtée chez Botanic. Même pas un détour, c'était sur le chemin du retour.
Moi, Botanic, je le prends avec beaucoup de circonspection. Déjà, sa localisation sur une des communes que je déteste le plus dans les alpes maritimes. Puis, son côté "trop bien léché pour être honnête". Les campagnes "bio" qui clament "rapportez-nous vos affreux-méchants produits chimiques, nous les détruirons proprement" (et ensuite vous pourrez remplir vos placards avec nos équivalent agréés agriculture biologique", pour la haute diplômée en marketing que je suis, ça sent le filon com bien travaillé. Mais passons.
Bien sûr, le magasin n'a rien de la serre d'un artisan pépiniériste. Un circuit obligatoire, force déco de jardin-balcon-véranda (on croirait presque un mini "Slots" - là, seuls les initiés comprendront), un corner restauration, produits de beauté, épicerie bio, librairie...
Sans cracher dans la soupe, je suis toujours heureuse de trouver tous les ouvrages sur le jardinage et  connexe rassemblés en un même lieu, pourvu d'un grand parking, loin d'un centre ville bruyant. D'y voir aussi les hors série Rustica et les deux livres sur les roses d'Isabelle Olikier "a little bit of paradise", cette jolie belge blonde qui depuis 7 ans partage sa passion des roses et de leurs compagnes sur le net, avec modestie et délicatesse.
A l'entrée du magasin, des dames propres sur elles quémandaient des aliments pour chat à sa mémère - j'ai vraiment dû avoir l'air de tomber des nues!- ce qui m'a fait penser qu'il faudrait réellement mettre en place une taxe sur l'animal de compagnie allergisant ci-avant nommé.
J'ai repéré des trucs sympas: à commander à la médiathèque...

et bien entendu "craqué" pour quelques bricoles: 


- un livre sur les plantes sauvages comestibles: le meilleur moyen d'apprivoiser les mauvaises herbes de mon jardin, car jusqu'à présent, je peinais à trouver leur nom. A partir du moment où l'on peut nommer une plante, tout à coup, elle passe du statut de mauvaise herbe à "ressource potentielle pour une potion ou une salade", ce qui change tout.

- un plant de gaura lindheimeri blanc rosé (en priant pour que le rosé soit discret) qui devrait ressembler à ça si tout va bien...
- un plant de cératostigma plumbaginoides, annoté "supporte le manque d'eau", ce qui pour moi est un argument de choc dans la décision d'achat

- trois petits choux raves en quête de bons soins pour devenir grands.
J'ai planquété mon butin à la tombée du jour, hors de portée des sangliers, et en ai profité pour me renseigner sur la multiplication du gaura, que je trouve trop cher. Le premier site consulté propose de l bouturer au printemps, l'autre en été et automne. Bref, à toi d'essayer souvent, et en toute saison, et de te faire ta propre opinion.
Un petit sentiment de culpabilité pourtant en sortant de ce magasin. Va savoir pourquoi...

Imprévisibles ipomées



Elles arrivent là où on ne les attend pas. L'an passé, à cet endroit, quelques pots avec des bambous, des lauriers roses, et des ipomées au milieu de ce fouillis. Elles en ont profité pour laisser tomber des graines dans le gravier, qui ont poussé cette année, naturellement. Et comble de chance, elles ont trouvé le parfait support à coloniser! Impossible désormais de déplacer le canapé.
Par ailleurs, j'ai préparé des semis avec soin à d'autres endroits du jardin, en particulier au pied de troncs d'oliviers morts, espérant qu'elles partent à l'assaut des arbres et leur donnent une nouvelle raison d'être. Rien à voir avec cette luxuriance!
L'ipomée est-elle une plante rebelle qui ne se laisse rien imposer?