vendredi 7 octobre 2016

Arlette le matin au jardin


Le matin, encore un peu endormie, un mug à la main, je sors. Il fait clair, le soleil se lève, et c'est un moment "béni". Bambin, désormais autonome, est déjà parti pour l'école, et je peux consacrer 30 minutes à musarder dans les plantes. On a bien essayé de me replier dans un espace spécial jardinage "où tu pourras mettre tout ton bazar sans qu'il transforme notre espace de vie en dépotoir". ça marche pas. Inexorablement, les pots remontent. Loin des yeux, le dessèchement guette et frappe.

Petite visite de ce qui me fait craquer (en ce moment)
La bassine en cuivre patiné : j'y ai planté la menthe à mojitos, et un genre de salade, ou alors des blettes?, bref des herbes à manger, mais j'ai oublié quand.


Les basilics qui ont mis du temps à démarrer, et ont peiné tout l'été...




La potion de consoude en cours de macération: remuer chaque jour.


L'orgue à boutures de succulentes.



et comme chaque matin, je replante ce que les sangliers ont ravagé la nuit. Ce matin, j'en ai eu marre, 12 fois que je repiquais mes boutures de vigne, elles sont reparties en pot.




Et c'est décidé, ce weekend, je passe à l'action: auto-formation sur le site de la Sanglière (une mine d'or) et commande dans la foulée. Le pauvre lieutenant de louvèterie, avec qui je bavarde chaque semaine est débordé: 8 communes à lui tout seul, une équipe de bénévoles qui font des journées de 12h, fusil en main, et pas d'espoir que l'épidémie s'arrête. Des hectares de forêt disparaissent au profit de lotissements, et si les promoteurs ont prévu un joli budget pour l'installation du bureau de vente, pas d'enveloppe pour le relogement des habitants existants. Du coup, ils se rabattent sur mes agapanthes. Elles ont résisté à un été hyper chaud, c'est pas leurs coups de groin répétés qui vont en avoir raison, foi d'Arlette.



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