samedi 1 octobre 2016

Arlette fait du shopping chez Botanic

Déçue de ne pas avoir trouvé d'épinards au Biocoop, je me suis arrêtée chez Botanic. Même pas un détour, c'était sur le chemin du retour.
Moi, Botanic, je le prends avec beaucoup de circonspection. Déjà, sa localisation sur une des communes que je déteste le plus dans les alpes maritimes. Puis, son côté "trop bien léché pour être honnête". Les campagnes "bio" qui clament "rapportez-nous vos affreux-méchants produits chimiques, nous les détruirons proprement" (et ensuite vous pourrez remplir vos placards avec nos équivalent agréés agriculture biologique", pour la haute diplômée en marketing que je suis, ça sent le filon com bien travaillé. Mais passons.
Bien sûr, le magasin n'a rien de la serre d'un artisan pépiniériste. Un circuit obligatoire, force déco de jardin-balcon-véranda (on croirait presque un mini "Slots" - là, seuls les initiés comprendront), un corner restauration, produits de beauté, épicerie bio, librairie...
Sans cracher dans la soupe, je suis toujours heureuse de trouver tous les ouvrages sur le jardinage et  connexe rassemblés en un même lieu, pourvu d'un grand parking, loin d'un centre ville bruyant. D'y voir aussi les hors série Rustica et les deux livres sur les roses d'Isabelle Olikier "a little bit of paradise", cette jolie belge blonde qui depuis 7 ans partage sa passion des roses et de leurs compagnes sur le net, avec modestie et délicatesse.
A l'entrée du magasin, des dames propres sur elles quémandaient des aliments pour chat à sa mémère - j'ai vraiment dû avoir l'air de tomber des nues!- ce qui m'a fait penser qu'il faudrait réellement mettre en place une taxe sur l'animal de compagnie allergisant ci-avant nommé.
J'ai repéré des trucs sympas: à commander à la médiathèque...

et bien entendu "craqué" pour quelques bricoles: 


- un livre sur les plantes sauvages comestibles: le meilleur moyen d'apprivoiser les mauvaises herbes de mon jardin, car jusqu'à présent, je peinais à trouver leur nom. A partir du moment où l'on peut nommer une plante, tout à coup, elle passe du statut de mauvaise herbe à "ressource potentielle pour une potion ou une salade", ce qui change tout.

- un plant de gaura lindheimeri blanc rosé (en priant pour que le rosé soit discret) qui devrait ressembler à ça si tout va bien...
- un plant de cératostigma plumbaginoides, annoté "supporte le manque d'eau", ce qui pour moi est un argument de choc dans la décision d'achat

- trois petits choux raves en quête de bons soins pour devenir grands.
J'ai planquété mon butin à la tombée du jour, hors de portée des sangliers, et en ai profité pour me renseigner sur la multiplication du gaura, que je trouve trop cher. Le premier site consulté propose de l bouturer au printemps, l'autre en été et automne. Bref, à toi d'essayer souvent, et en toute saison, et de te faire ta propre opinion.
Un petit sentiment de culpabilité pourtant en sortant de ce magasin. Va savoir pourquoi...

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