dimanche 14 février 2016

Arlette s’offre un petit jeune pour la St Valentin

Une fois n’est pas coutume. Et puis, je cherchais un cadeau original à me faire, pour cette fête des amoureux. Vous le savez, côté cadeaux, ma vie n’a jamais été un chemin parsemé de pétales de violette. Ou disons que je n’ai pas eu la main heureuse, et donc, pour éviter toute déception, j’ai décidé de prendre les choses en main.

Je n’attends plus, le cœur battant, qu’il se passe un truc extraordinaire - ou tout court-, les jours dits "sensibles", pour encaisser une sale déception, verser des larmes dans mon coin, et ensuite m’auto-affliger. Je ne compte plus le nombre de gâteaux d’anniversaires que j’ai patouillés depuis des années. Le taux de simples "mercis" doit avoisiner les 3,5%. Je ne parle même du taux de retours tant il tend vers zéro. Oui ma bonn'dame, les gens sont ingrats.
Voici planté le décor et l’ambiance de cette St Valentin.

Donc, je me suis tapée un petit jeune. T’es folle ! ça va pas ! à ton âge ! c’est quoi cette lubie ! tu sais que ça peut rendre malade ! que tu risques de devenir accro ! de plus pouvoir t’en passer ! ça peut laisser des séquelles !...

Ben justement. J’ai envie de me libérer de la dictature. Du regard des autres. De la conformité qui contraint. (pas mal celle-là. Juste ce qu'il faut d'allitération, on frise la figure de grand style). J’ai voulu vérifier que j’en étais - encore?-capable. J’ai constaté que ça procurait un bien-être proche de l’extase. Et sans devenir accro ou prosélyte, oui, je remettrais bien ça à l’occasion…tellement c’est agréable.

Evidemment, j’avais préparé mon coup. Choisi une retraite, un cocon bienveillant, où il était entendu que toute critique et jugement étaient exclus. Si vous aussi, ça vous titille, ce point est essentiel. Peut-être que plus tard, avec l’expérience, je pourrai l’envisager dans mes murs, entourés de ceux que je sers au quotidien, mais pour l’instant, il n’y avait que la famille très proche pour accueillir mes frasques sans me décourager. Quelques bonnes copines étaient dans la confidence, ou devrais-je dire complices ? Et puis, j’ai pris mes précautions. Acheté quelques accessoires pour l’occasion… Et voilà. C’est fait. Et je dois dire non sans fierté, que c’était réussi. J’ai une pêche comme rarement depuis pas mal de temps !

Se taper un petit jeune en cadeau de St Valentin, c’est simple, (un peu osé), très abordable, et surtout hautement gratifiant.
Et puis expérimenter en avant première cette fameuse réforme de l’orthographe, c’est plutôt reposant. Moins de touches à caresser, pour dire la même chose.

Foncez !