dimanche 31 mars 2013

Arlette revisite les proverbes.

Comme on fait son lit, on se couche.
Après plusieurs semaines de pluie...la vie reprend.

Petit bonheur du jour: un drap housse taillé spécialement pour matelas épais. Toutes les ménagères comprendront.

Pâques: fin de carême l'heure des comptes

Chez Arlette, le carême a commencé le samedi 2 février. C'est un petit post de la douce Bridget, (elle se reconnaîtra) qui a tout déclenché. Et à l'heure des comptes...on affiche -5. Encore deux ou trois carêmes, et tout ira pour le mieux!
C'est chouette, la religion!

mardi 26 mars 2013

Arlette et les chanteuses insipides

Panne d'Audiolib. Condamnée au ronronnement du Diesel ou à la radio. Une voix sans voix. Petit filet qui fait tendre l'oreille. Plat. Avec à peu près autant de goût qu'un cube de tofu pas cuit. Après plusieurs tours, on finit par comprendre que la demoiselle sussure une histoire sans queue ni tête, qui égrène les mois de l'année, et les délices de la grossesse, nausées, varices, fuites urinaires, jambes lourdes etc...
Rien que du poétique. Qui fait saliver.
Et là, on se souvient. Quand on était petite, on avait un épisode de Martine à chaque bon bulletin.
Et puis on se remémore, Vincent Delerm, ses tribulations amoureuses dans la Mouf', sa déco Ikéa, ses vacances au GCU.
Sont-ils cyniques sur MFM! dans le même trajet, Renaud. Morgane de toi.
P! ça, les enfants, c'est pas du tofu.

mercredi 6 mars 2013

Il a suffit de quelques notes

Il a suffit de quelques notes au piano, des paroles anodines, et les larmes m'ont submergée. Tous ces moments, ces samedis soirs où nous nous retrouvions dans une église, chaleur des sourires, M.  tes yeux bleus, ton sourire et ton manteau gris, les enfants qui couraient en tous sens, les prémices d'une soirée entr'amis...Tout est remonté à la surface. Je les sentais tous les trois autour de moi, sollicitants, je portais un sourire sur mes lèvres, et personne encore ne s'était ingénié à me les arracher, me les couper, gratuitement.
ça parlait de lampe, de confiance à choisir, de toutes ces choses qui paraissent si loin, dix ans plus tard.
Que de catastrophes, de malheurs et de désastres accumulés depuis. Sans raison apparente. Le cours normal de la vie. D'autres sont venus garnir les bancs, et se quittent en écoutant le même chant.
Arlette la vipère et la commère pourrait vous dresser la liste des Grandes Catastrophes survenues. Elle pourrait vous nommer tous les squelettes qui se cachent dans les placards de ces sourires de convenance. Derrière ces jolies façades soigneusement repeintes, ces visages entretenus, ces crispations incontrôlées aussi.
A quoi bon? La façade, pour certain, c'est devenu leur unique raison de vivre. Et comme une fissure dans un enchevêtrement de bâtiment pourrit l'ensemble et se propage, ils décident de faire front pour sauver la face-ade.
Mes larmes coulent. Chaudes. Inutiles. Répréhensibles. Mais elles coulent. Là où d'autres ne sont que haine et vengeance, intérêt et calcul, moi, bêtement, je fonds. En larmes.